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Le Figaro
03-08-2025
- Le Figaro
Technologie, prix, «lecture des tendances»... Pourquoi la voiture chinoise séduit tant ?
Réservé aux abonnés RÉCIT - Dans des délais records, les constructeurs sont capables d'adapter leurs modèles aux évolutions du marché. Passage en revue des clés de ce succès. La voiture chinoise, c'est Jim Farley qui la défend le mieux. Dans une série de podcasts, le président de Ford raconte qu'il ne veut pas abandonner la berline électrique Xiaomi SU7 dans laquelle il roule depuis six mois. Il a qualifié son expérience de brillante. Parmi les leaders de la téléphonie mobile, le jeune constructeur est devenu un phénomène en Chine. Il fait trembler les constructeurs occidentaux. Ferrari aurait acquis un exemplaire de son modèle Ultra de plus de 1500 ch afin de l'étudier. Face à l'afflux de la demande qui allonge les délais de livraison, le nouvel acteur chinois a d'ores et déjà annoncé qu'il ne débarquerait pas en Europe avant 2027. Les consommateurs plébiscitent le rapport prix/prestations. Dans l'Empire du Milieu, la berline SU7 est trois fois moins chère qu'une Porsche Taycan dont elle s'inspire tant pour le style que pour les accélérations époustouflantes. En prime, elle s'appuie sur la qualité de l'écran de 16,1 pouces et les performances de son système…


La Presse
28-07-2025
- Business
- La Presse
Ce que l'on sait de l'accord avec l'Union européenne
Le taux de 15 % concerne par exemple le secteur automobile, crucial pour l'Allemagne. Sous le feu des critiques, Bruxelles a présenté lundi l'accord commercial avec les États-Unis de Donald Trump comme le « meilleur » compromis possible dans un contexte « très difficile ». Il doit encore être précisé dans une déclaration commune des deux partenaires attendue d'ici au 1er août. Voici ce que l'on sait à ce stade. Agence France-Presse Que prévoit l'accord ? Négocié âprement depuis des mois, il prévoit le principe d'une surtaxe de 15 % sur toutes les importations européennes aux États-Unis, comme dans l'accord USA-Japon annoncé la semaine dernière. Ce niveau absorbe toutes les taxes déjà existantes et évite le spectre des 30 %, la menace que brandissait Donald Trump ces derniers jours. Avant le retour de Trump à la Maison-Blanche, les biens européens étaient taxés en moyenne à 4,8 %. Le taux de 15 % concerne par exemple le secteur automobile, crucial pour l'Allemagne, la première économie du bloc européen. Dans un secteur employant environ 13 millions de personnes en Europe, les constructeurs paient depuis avril des droits de douane de 27,5 % – contre 2,5 % avant la nouvelle administration Trump. Le lobby européen des constructeurs automobiles a salué lundi une « désescalade » bienvenue. Sont également prévus des achats d'hydrocarbures américains (gaz naturel, pétrole et combustibles nucléaires) pour 750 milliards US sur trois ans. Pour l'UE, cela permettra de remplacer les importations de gaz russe et d'éviter de financer ainsi la guerre lancée par le Kremlin en Ukraine. L'accord comporte aussi de nouveaux investissements européens aux États-Unis pour 600 milliards US, un montant correspondant aux « intentions » du secteur privé européen, explique-t-on à Bruxelles. Donald Trump a évoqué par ailleurs des « centaines de milliards de dollars » d'achats d'armement par les Européens. Lundi, un responsable de la Commission a assuré que ce domaine n'était pas concerné par l'accord, ce qui explique que « nous n'avons pas donné de chiffres là-dessus ». Y a-t-il des exemptions ? Si les droits de douane de 15 % s'appliquent sur la plupart des exportations, Bruxelles et Washington ont convenu que chacun des deux partenaires serait exempté de taxes pour des biens jugés essentiels. La liste exacte doit encore être confirmée. L'UE s'est dite disposée à élargir la liste de ce qui pourrait être importé des États-Unis en Europe sans aucune taxe, en pigeant parmi des productions faiblement taxées aujourd'hui. Cela pourrait concerner les fruits à coque, le homard, le fromage, certains produits laitiers, ou encore la nourriture pour animaux domestiques, a mentionné lundi un responsable de la Commission. Bruxelles devrait exempter de droits de douane les machines-outils, certains produits chimiques ou liés aux engrais, un approvisionnement américain qui constituerait une option alternative aux sources russes. Côté industrie, l'UE s'est dite prête à réduire les taxes sur les voitures américaines si Washington le souhaite. En échange, un « zéro tarif douanier » bénéficierait à l'aéronautique européenne et à certains dispositifs médicaux exportés outre-Atlantique. Quant aux exportations européennes de vins et spiritueux, rien n'est encore arrêté. Les discussions se poursuivent. Flottement pour la pharmacie et l'acier Un flottement persiste pour certains domaines. Plusieurs secteurs – semi-conducteurs, produits pharmaceutiques – sont actuellement visés par des enquêtes commerciales américaines qui pourraient conduire Trump à imposer des taxes massives. Dans le cadre de l'accord conclu dimanche, l'UE affirme que les produits pharmaceutiques ne seront pas taxés à plus de 15 %, quoi qu'il arrive, et espérait moins. Bruxelles voudrait défendre une industrie stratégique pour un pays comme l'Irlande. La Maison-Blanche affirme aussi de son côté qu'ils seront bien taxés à 15 %. Concernant l'acier, les Européens sont soumis actuellement à des droits de douane de 50 % sur leurs exportations vers les États-Unis. Washington considère que ces taxes demeurent « inchangées » à ce stade, mais entend « discuter avec l'UE de la sécurisation des chaînes d'approvisionnement ». Selon l'UE, Donald Trump est pourtant prêt à un compromis sous la forme d'un système de quotas. La taxe de 50 % ne s'appliquerait qu'au-delà d'un certain volume d'exportations. Quelles sont les prochaines étapes ? L'accord doit encore être approuvé par les pays membres de l'UE. Le processus est encore flou, car tout dépendra de la forme que prendra l'accord final. Quelques jours avant le rendez-vous de Turnberry, sur la côte ouest de l'Écosse, les Européens avaient mis la dernière main à d'éventuelles représailles à un coup de massue de Donald Trump, soit une liste de marchandises américaines qui seraient taxées pour un total de 93 milliards d'euros, à partir du 7 août et en plusieurs étapes. Bruxelles suspendra les mesures une fois que Trump aura publié les décrets confirmant les termes de l'accord.